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Les objectifs.

De la prévention à la résolution

Les objectifs de notre association sont aussi simples à définir que complexes à remplir : la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire et extrascolaire à travers la gestion des situations d’intimidation mais surtout la prévention des comportements, de la part des victimes comme des auteurs.

 

LA PREVENTION DES COMPORTEMENTS.

Le meilleur moyen de régler une situation de harcèlement reste évidemment de l’éviter. C’est pourquoi, par une action régulière et efficace auprès des acteurs et des élèves, le premier objectif de « Fleurs de Jasmin Â» sera de créer les conditions pour prévenir un maximum des risques de situation de harcèlement.

En s’appuyant sur l’ensemble des outils et des procédures de notre structure et de nos partenaires, nous essayerons d’expliquer les conséquences de ses actes aux plus jeunes, souvent méconnues. La prévention du harcèlement scolaire peut s’observer de différentes façons, que nous détaillons dans les documents de l’association et de nos partenaires.

La simple observation d’une cour d’établissement scolaire, lors d’une récréation ou d’une pause peut suffire à soulever certaines problématiques (enfants isolés, premières victimes, comportements à proximité des casiers ou dans des lieux un peu reculés, etc.).

La mise en place, de manière régulière, d’une action de prévention autour du harcèlement scolaire est souvent la meilleure solution.

 

LA RESOLUTION DES CONFLITS

Il est des situations qui ne peuvent être évitées en amont. Lorsqu’elles se présentent, il faut apporter une réponse rapide, qui puisse être autant efficace que discrète.

A de multiples reprises, les « adultes Â» minimisent les effets d’une situation d’isolement, de violence, de moqueries auprès d’un enfant ou d’un adolescent. Si les années apprennent à prendre de la distance sur ses situations, il ne faut pas oublier que le public ciblé est un public jeune, confronté à une période où le changement est le maître-mot, que ce soit sur le plan morphologique ou psychologique.

Ainsi, les mécanismes de pensée, de réflexion et de positionnement face à un comportement donné sont en tout point différents de ceux d’un adulte. C’est pourquoi il convient d’agir à la hauteur de la gravité de la situation, non pas du point de vue de l’adulte mais de l’enfant.

Dans cette tentative de résolution des conflits, l’auteur ne doit pas être laissé de côté ou pire, mis au banc des accusés avec la seule sanction comme réponse. Si cette dernière est indispensable, elle doit aussi s’accompagner d’une pédagogie et d’un suivi aussi fort que celui de la victime. En effet, à cet âge-là, les auteurs d’harcèlement doivent être aussi considérés comme des victimes d’une certaine façon.

 

L’action doit être avant tout orientée vers le climat et l’environnement qui conditionnent les situations futures.

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